Nota a «La más dulce consonante…»

Cf. Ivan Fónagy, «Les bases pulsionnelles de la phonation» (artículo citado por Nicolás Rosa en el Prólogo a «Si no a enhestar el oro oído»), en Revue Française de Psychanalyse I-1970, págs. 104-105:

 

«1. Les sons doucereux et l’érotisme oral.

1.1 Certaines consonnes et voyelles, certaines modulations de l’articulation neutre, ont été mises en relation avec le goût sucré.
Le L est ‹la semi-voyelle la plus suave (glykytaton)› selon Denys d’Halicarnasse, p. 140, historien et esthète grec, contemporain d’Auguste. Une vieille tradition rhétorique et poétique semble associer le L à la douceur, au goût sucré, à un liquide qui coule. Selon Socrate le ‹législateur› a mit le L dans le mot ‹glykys› pour imiter le mouvement de la langue qui sent un liquide gluant, douçâtre, poisseux (Platon, Cratyle, 427 b). […]

 

contiguunt mellis dulci flavoque liquore (Lucretius, 4, 13)
mellis lactisque liquores (Lucretius, 2, 398)
[…]

 

Selon le témoignage des tests il y a en effet, paraît-il, un rapport subjectif, mais typique entre le son L et la douceur. La plupart des sujets consultés éprouvaient le L comme doux, sucré, par rapport à K et T, […]»

 

Cf. también el acróstico «Lacia lira…»